1. |
Que Faire?
02:50
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Les apparatchiks ont trahi la Révolution
Et moi tout seul au fond du bus, j’tripais comme un con
Tous les espoirs sous les étendards comme envolés
C’est après la chute du mur que moi je suis né
Impossible d'être perdu quand y a nulle part où aller
Ce matin, ton café a comme un goût de chair brûlée
Tous mes héros sont morts, peut-être qu'ils n'ont pas existé
Des doctrines en slogan de supermarché
Tu dis souvent "c'était rude avant"
Tu dis souvent que c'est pire maintenant
Impossible d'être perdu quand les chemins sont balisés
Savoir se résigner c'est la loi du marché
J'ai pas envie de les voir comblés, leur bonheur me fait vriller
J'ai pas envie de les voir gagner si c'est mes srabs qui doivent douiller
'"Là où il y a une volonté, il y a un chemin à emprunter.
Le temps n'attend pas. "
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Apparatchiks betrayed the Revolution
Alone in the back of the bus, I was tripping like a fool
All hopes carried by banners are gone like they flew away
I was born after the fall of the wall
You can’t be lost when there’s nowhere to go
Today your coffee tastes like burnt flesh satisfied
All my heroes died, they might have never existed
Supermarket slogans as doctrines
You often say “it was rough back in the day”
You often say that things are worse now
You can’t get lost when the path is already set
To accept and to give up, that is the law of markets
I don’t want to see them satisfied, their happiness drives me insane
I don’t want to see them win when that means fucking up my buddies
“Where there’s a will, there’s a way.
Time can’t wait.”
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2. |
Pouvoir Infection
03:35
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En sortant du supermarché, as-tu remarqué ?
Le vol anormal des oiseaux, les nuages en forme de cercueil ?
Les rondes d'enfants autour de rosiers, les poches pleines de billet ?
Peur - Colère - Désespoir - Peste noire
Pouvoir - Infection
Un fléau, une pandémie qui corrompt l'air
Autour de nous nécrose et ulcère
A force de vivre comme des rats, vecteurs de pandémie
On a beaucoup trop craché, les yeux rouges trop infectés
Tes bézoards, tes grands bûchers, n'ont fait que retarder
Et les cadavres et les macchabées comme catapultés
Tout est déjà quadrillé afin de tout réguler
L'Occident veille à la transmission de l'infection
Des fosses communes pour notre bien
Yersinia Pestis, merci ! J'ai bien profité de ma vie
Mon premier million en Libye
Du projet Manhattan à la crise Cabinda
Regarde les bubons noirs sous tes bras !
Des fosses communes pour notre bien
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Getting out of the supermarket, haven’t you noticed ?
Birds flying oddly, coffin-shaped clouds ?
Kids dancing around rose bushes, their pockets full of cash ?
Fear – Wrath – Despair – Black plague
Power – Infection
A scourge, a pandemic corrupting the air
Necrosis and ulcer all around
By living like rats, carriers of pandemics
We have spitted too much, our red eyes so infected
Your bezoars, your great pyres, they only delayed things
Like cadavers hurled over the walls
Everything is locked down and regulated
The Western world makes sure the infection spreads
Mass graves for our sake
Yersinia Pastis, thank you ! I’ve enjoyed my life
My first million in Libya
From the Manhattan project to the Cabinda war
Look at the black buboes on your armpits!
Mass graves for our sake
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3. |
Histoire BLEVE
03:00
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Les yeux rivés sur la ville lumière
Pour s'éclairer dans l'obscurité
A la recherche de nouvelles sphères
Perspective délétère
Banlieue périphérique
Entrepôt pharmaceutique
Usine pétrochimique
Rendez-vous à la clinique !
Échec d'évasion, tentative avortée
Retour à la case départ, écran noir !
Poussière d'étoile pour oublier les terres brûlées que t'as laissé amères
Les fusillés volontaires
Figer le papier peint avec ce refrain
Crise de panique !
Dis-moi dans ta ville qu’on n’attend pas que la mort
Oh persuade-moi que j’avais tort !
Hôpital psychiatrique !
Je me rappelle les flashes du passé
Des néons jaunes qui m’ont réveillé
Rien que dix minutes pour que tout bascule
Sacré paysage pour un crépuscule
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Staring at the city of Light
To see through the dark
Looking for new spheres
A deleterious perspective
Peripheral suburbs
Pharmaceutical warehouse
Petrochemical plant
See ya at the nuthouse !
Failed escape, aborted try
Back to square one, black screen !
Star dust to forget the scorched and bitter earth you left behind
Voluntary executions
Staring at the wallpaper with this chorus
Panic attack !
Tell me we’re not just waiting for death in your city
Oh convince me I was wrong!
Psychiatric hospital !
I remember flashes from the past
Those yellow lights that woke me up
Just ten minutes for a big change
A hell of a view for twilight
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4. |
Anathème Blues
02:04
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Enfin l’aube se réveille
Dernières lueurs des nuits rebelles
Léthargie, le seul répit
Ou t’envoûter, complètement meurtri
Temporiser – Temporiser – Temporiser - Temporiser
La faim, la soif, le manque de face
La retraite devant l’angoisse
Pas de morsure dans ton cou sensuel
Pour te protéger de mes ombres éternelles
Rappelle-toi Medvegia, rappelle-toi, oh rappelle-toi !
Je me suis éteins plus d’une fois
Un peu plus tard après la fin de l’aurore
Dans mon cercueil à compter mes remords
Prisonnier par le temps au fond d’un trou noir
Dans la paranoïa, je pense à Medvegia
Qui transcendera l’obscurité ?
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Finally dawn has come
Last glimmers of wild nights
Lethargy as the only respite
A spell cast on you, your entire body sore
Temporize - Temporize - Temporize – Temporize
Hunger, thirst, cowardice
Running away from dread
Won’t bite your sensual neck
To spare yourself from my eternal shadows
Remember Medvegia, remember, oh remember !
I passed away more than once
Little after dawn
Laid in my coffin eaten up with remorse
Prisoner of time deep down in a black hole
Paranoia reminds me of Medvegia
Who shall overcome the darkness ?
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5. |
Dernier Futur
03:24
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6. |
Jusqu'où?
02:31
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Si tu demandes « pourquoi tant de haine ? »
J’te dirais « pour qu'ils comprennent »
Parle pas de t’en sortir en produisant de la misère
Tu bouges tes pions, calcules tes interactions
A quoi bon la compassion ?
Qu'est-ce que tu ferais pas pour de la monnaie ?
Qu'est-ce que tu ferais pas pour des billets ?
Si tu sais que les autres le font
Tu m'diras "Tous des bouffons"
Parle pas de survie par des voies de sujétion
"Dépanner c'est comme aider", cherche pas de causalité
D’t’façon tous addicts, choisis comment tu t’intoxiques
Jusqu'où t'es prêt à aller ?
Jusqu'où t'es prêt à tirer ?
Jusqu'où t'es prêt à buter ?
Jusqu'où t'es prêt à crevarder ?
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If you ask “why all that hatred?”
I will answer “to make them understand”
Don’t tell me about coming out on top, if it means creating misery
You move your pawns, compute your interactions
Compassion, what is it good for?
What wouldn’t you do for money ?
What wouldn’t you do for cash ?
If you know that others do it
You’ll tell me “They’re all jerks”
Don’t talk about surviving, if you do it through domination
“To spare some change is to help”, don’t try to find a causality
All addicts anyway, pick your poison
How far are you ready to go?
How far are you ready to steal?
How far are you ready to shoot?
How war are you ready to hustle?
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7. |
Lanterne Noire
02:32
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12 avril 86, 200 punks attaquent la police
Enfermés dans du folklore, j'aimerais bien que l'on soit fort
Les archives du passé bientôt enterrées
Que restera-t-il ? Rien de subtil ? Que du futile ? Que du futile ?
Je crois en Bertin, quand il dit que le temps passe en vain
J'ai cru mes amis quand ils venaient hanter vos nuits
12 avril 86, effet catharsis
Difficile de croire en la menace, quand tu vois les choses en face
Ce soir qu'une seule envie, remplir le vide avec des cris
Comme pour mourir de rage, comme pour mourir de rage
Ce soir la nuit sera sombre, mais intense !
Ce soir la nuit sera sombre, comme notre dernière chance !
Ce soir la nuit sera sombre, et violente !
Aujourd'hui, à présent, il serait temps que la peur change de camps
Dans le vacarme de la révolte, j'ai pu grandir, j'y crois encore
Frénésie ou décadence ?
Saisir une dernière chance
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April 12th, 1986, 200 punks attack the police
Stuck in futile spectacle, I wish we were stronger
Archives from the past will be buried soon
What will remain ? Nothing subtle ? Only superficial ? Only superficial ?
I trust Bertin, when he says that time passes in vain
I believed my friends when they haunted your nights
I believe in Bertin, when he says that time passes in vain
I believed my friends when they haunted your nights
April 12th, 1986, a cathartic effect
Hard to see the threat when you face the reality
Just wanna scream tonight to fill the void
Like dying of rage, like dying of rage
Tonight the night will be dark, but intense !
Tonight the night will be dark, dark like our last chance !
Tonight the night will be dark, and violent !
Now it’s time for fear to switch sides
In the din of rebellion, I was able to grow up, I still believe in it
Frenzy or decline ?
Taking our last chance
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Dernier Futur Lyon, France
PROCHAINS CONCERTS :
02 Oct.
Lyon @ Le Farmer
04 Oct.
Paris @ L'ESS'pace
12 Oct.
Clermont-Ferrand @ Le Raymond Bar
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29 Oct.
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30Oct.
Nantes @ Café du Cinéma
31Oct.
Brest @ Café de la Plage
01 Nov.
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